Nassourdine Imavov est désormais l’un des visages forts du MMA français. Le 6 septembre prochain, il sera la tête d’affiche de l’UFC Paris 2025, où il affrontera le Brésilien Caio Borralho, classé numéro 6 des poids moyens, en main event. Un combat crucial dans la course au titre chez les poids moyens. En marge de sa journée médias organisée par l’UFC, le Franco-Dagestanais nous a accordé un entretien posé, fidèle à lui-même, entre retour sur les derniers mois et projection vers l’avenir.
Une préparation en Géorgie
Actuellement en pleine préparation, Imavov a choisi de s’exiler en Géorgie, loin du tumulte parisien. « Je me sens super bien. La préparation a déjà commencé. Je suis revenu à Paris pour la tournée média, mais je repars là-bas pour deux ou trois semaines. Un ami à moi, Edo Gogia, a un gym là-bas. Il m’a dit qu’il y avait de très bons profils en lutte, solides, avec un style qui ressemble à celui de Caio Borralho. C’est exactement ce que je recherche, car les prochains adversaires que je vais affronter chercheront aussi à m’amener au sol. »
Entretien complet disponible ici :
Pour la suite de sa carrière, à 29 ans, Imavov rêve toujours de la ceinture : "Mon équipe est en contact avec le matchmaker de l’UFC. Ils ont fait comprendre que c’était moi le prochain. Je n’avais même pas besoin de ce combat-là pour être le prochain. Je suis juste derrière le champion (Dricus Du Plessis), il ne me reste plus qu’à attendre."
Il apprécie Baki, beaucoup moins Borrahlo
Entre les deux hommes, la tension est déjà palpable, bien au-delà de l’octogone. « Je n'aime pas sa tête. Depuis le début. Même avant qu’il parle. Et maintenant qu’il parle, je l’aime encore moins. Je ne sais pas s’il m’aime ou pas, mais franchement, je m’en fous. » Le clash a d’ailleurs déjà démarré sur les réseaux sociaux, où les piques entre les deux combattants se multiplient.
Avec d’autres, le ton est bien différent. Notamment Baissangur "Baki" Chamsoudinov, qu’il a récemment soutenu dans sa conquête de la ceinture ARES des poids welters. « On se connaît depuis longtemps. Sa progression est énorme. Je l’ai toujours dit, c’est le futur. J’ai fait partie de son training camp, j’imitais son adversaire pour l’aider à se préparer. Quand j’ai besoin de lui, il est toujours là. Et quand il a besoin de moi, pareil. » Il espère le voir à l’UFC dans moins de cinq ans et se dit confiant : pour lui, ce n’est qu’une question de temps.
