Les démêlés de Jon Jones avec la justice ne sont pas terminés. Habitués aux affaires judiciaires il y a quelques années, le combattant de l'UFC s'était calmé ces derniers temps. Mais suite à un contrôle subi en mars 2024, l'Américain a été accusé d'agression par une représentante de l'agence anti-dopage. Pour les charges retenues contre lui, le champion poids lourds encourt une peine de prison de moins d'un an et une amende.
Jon Jones de nouveau face à la justice
Le 30 mars dernier, Jon Jones a reçu la visite de représentants de l'agence anti-dopage de l'UFC pour des tests inopinés. Un contrôle qui se serait mal passé. À la suite de cela, l'athlète de 36 ans a été accusé d'agression par un agent, dont il aurait saisi le téléphone et lui aurait lancé : "pourquoi vous venez chez les gens si tôt, savez-vous ce qui arrive aux gens qui viennent chez moi comme ça? Ils finissent morts".
Ce lundi 15 juillet, ESPN a rapporté que Jones était poursuivi pour deux délits par la justice et qu'il devra assister à une audience de cautionnement virtuel ce mercredi. Pour les charges retenues contre lui, "Bones" risque 1500 dollars d'amende, ainsi qu'une peine de prison de moins d'un an.
Jon Jones has been charged with two misdemeanors from an incident with a drug testing agent on March 30.
— ESPN MMA (@espnmma) July 15, 2024
He could face less than a year of jail time and be fined up to $500 for the assault charge -- a petty misdemeanor -- and $1,000 for the second charge. https://t.co/TKNr9HBCDE
Les contestations de Jones
Dans un rapport de police consulté par le Daily Mail, il a été rapporté que le combattant est aurait saisi le téléphone de la représentante, qui était terrifiée, et l'aurait menacée elle et son collègue de les poursuivre.
De son côté, Jon Jones s'était déjà défendu au moment des faits sur son compte Instagram : "Bien que j’ai été frustré par le manque de professionnalisme et que j’ai utilisé des gros mots par frustration, tout s’est terminé de manière amicale, sans aucune menace […]. Je dois dire que cet agent en particulier a eu un comportement très peu professionnel… Et a même enfreint le protocole standard ainsi que les lois sur la confidentialité des informations médicales. Tout au long de mes 20 années de tests de drogue, je n’ai jamais rencontré un tel incident avec un officier de contrôle des substances."