Quel est le sport de combat le plus violent ? Cette vaste question, souvent posée par les fans et les pratiquants d'arts martiaux, fait débat depuis de nombreuses années. Si certains répondront le MMA pour la multitude de coups autorisés ainsi que la permission de frapper son adversaire au sol, d'autres pencheront vers la boxe à mains nues, aussi appelée Bare Knuckle.
Il existe pourtant un sport méconnu, extrêmement coûteux sur le plan de la santé qui semble être décrit comme l'art martial le plus violent chez les connaisseurs, le Lethwei. Aussi appelé la boxe birmane ce sport est resté confidentiel, sans doute à cause de sa dangerosité.
Un sport ancestral
Trouvant sa source dans le sud de l'Asie et plus précisément dans l'actuelle Birmanie, le Lethwei est un sport ancestral qui serait apparu au 11e siècle sous le règne du roi Anawratha. Bien que les combats prennent dorénavant place au sein d'un ring (le sport s'effectuant originellement au sein d'un cercle), l'équipement nécessaire pour pratiquer le Lethwei est particulièrement sommaire.
Si le sport demande un réel sacrifice de santé, la boxe birmane est également pour certains une sorte de philosophie de vie. De nombreux pratiquants se tatouent, sur les jambes et le torse, leurs victoires ainsi que leurs défaites.
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Des règles très permissives
Si le Lethwei est considéré par beaucoup comme le sport le plus violent au monde, c'est sans doute grâce à ses racines guerrières et à l'éventail de coups dont disposent ses pratiquants. Rare sport autorisant les coups de tête, la boxe birmane n'offre, lors d'un affrontement, jamais de baisse de rythme et donne aux spectateurs des véritables guerres de 5 rounds de 3 minutes. Les rencontres de Lethwei ne pouvant être conclus par une décision des juges, la fin d'un combat n'intervient qu'après un KO ou un abandon.