A l'UFC, il faut faire sa place pour pouvoir subsister. Entré invaincu au sein de l'organisation américaine, Ciryl Gane n'a pas eu droit à un traitement de faveur de la part de l'UFC. Le combattant tricolore a touché les mêmes salaires que les autres combattants de la grande ligue, à savoir des revenus assez bas. Ayant eu la chance de beaucoup combattre lors de sa première année à l'UFC et d'additionner les victoires, le "Bon Gamin" a néanmoins pu gagner un salaire convenable, qu'il a communiqué dans une récente interview.
Ciryl Gane révèle ses premiers salaires à l'UFC
Organisation prestigieuse de MMA, l'UFC n'est pourtant pas synonyme de confort financier. Aujourd'hui numéro 2 des heavyweights, Ciryl Gane est parti de loin financièrement, et a été logé à la même enseigne que tous les nouveaux combattants de l'UFC à ses débuts. Ayant réalisé ses trois premiers combats à l'UFC en 2019, le "Bon Gamin" a révélé combien il a gagné lors de sa première année au sein de l’organisation américaine. Remportant tous ses combats en 2019, Ciryl Gane révèle avoir gagné 72 000 dollars, soit 63 000 euros, 5 250 euros par mois, sans compter les taxes et les divers frais qu'on soustrait à cette somme.
"La première année, je dois gagner du 10 000 dollars plus 10 000 dollars en cas de victoire, ensuite du 12 000 dollars plus 12 000 dollars, puis du 14 000 dollars plus 14 000 dollars, donc ça fait déjà une belle somme. À la banque, on me demande d’où vient cet argent, et ça a été comme ça pendant pas mal de temps, j'étais en mode 'mais réveillez vous', tu es frustré, c'est vexant", a révélé Ciryl Gane à Legend, en s'exprimant sur sa situation financière délicate en début de carrière.
La précarité du début de carrière du "Bon Gamin"
Ayant touché près de 360 000 dollars pour son dernier combat à l'UFC 310 face à Alexander Volkov, la situation financière de Ciryl Gane a beaucoup évolué depuis 2019. Combattant ayant multiplié les succès à l'UFC, avant de rencontrer Francis Ngannou et Jon Jones, le "Bon Gamin" a fait grandir sa carrière, ce qui lui a permis aujourd'hui d'accéder à un certain confort financier. Issu d'une famille modeste et ayant connu des difficultés financières dans ses premières années à Paris, Ciryl Gane avoue avoir connu la précarité, y compris lors de ses débuts à l'UFC, alors qu'il était devenu jeune père de famille.
"Ma première année à l'UFC, en 2018, jusqu’à 2019, j'habite dans un 55m², j'ai qu'une chambre que je partage avec ma femme et ma première fille. A la banque on ne sait pas ce qu'est le MMA, on me prête pas d'argent, donc je peux rien faire. C'est une situation précaire", reconnaît Ciryl Gane, se souvenant des moments difficiles du début de sa carrière sportive.
