De nouveaux combattants vont investir les compétitions de MMA amateur. L'IMMAF, fédération internationale de MMA, a annoncé que les réfugiés étaient désormais autorisés à participer aux championnats internationaux, au sein d'une équipe reconnue, sous drapeau neutre. Une décision qui s’inspire de l'équipe olympique des réfugiés, et qui pourrait permettre l'arrivée de nouveaux talents sur le circuit du MMA amateur.
L'IMMAF annonce la création d'une nouvelle équipe de réfugiés
Grands oubliés des compétitions de MMA, les réfugiés pourront désormais participer aux championnats IMMAF, sans représenter une nation. La fédération internationale de MMA a officialisé la nouvelle, et annoncé la création d'une équipe internationale reconnue, sous drapeau neutre. Grande nouvelle pour les réfugiés, qui auront désormais la chance d’être reconnus internationalement et de participer, au même titre que les autres combattants, aux championnats IMMAF. Un fonctionnement très similaire à celui de l'équipe olympique des réfugiés, reconnue par le CIO.
"La Fédération internationale des arts martiaux mixtes (IMMAF) est fière d'annoncer que les athlètes réfugiés pourront désormais participer en tant que combattants neutres aux championnats IMMAF, en tant que membres d'une équipe internationale reconnue, soutenant l'engagement de l'IMMAF en faveur de l'inclusion, de l'équité et du développement de talents d'arts martiaux mixtes dans le monde entier", a officialisé la fédération internationale.
The International Mixed Martial Arts Federation is proud to announce that refugee athletes will now be able to participate as neutral competitors in IMMAF Championships, as members of a recognised international team! 🙌
— IMMAF (@IMMAFed) June 11, 2025
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Les nombreux combattants de MMA passés par la migration
La migration et le MMA sont intimement liés. De nombreux combattants de très haut niveau ont quitté leur pays, pour des raisons économiques ou liées à la guerre, pour s'expatrier à l'étranger, et vivre et pratiquer leur sport dans de meilleures conditions. Si le plus connu est Francis Ngannou, parti du Cameroun vers la France pour poursuivre son rêve de boxeur, de nombreux autres combattants ont connu un parcours de vie comparable. Plusieurs combattants issus de Tchétchénie ont ainsi quitté leur pays natal lors des guerres de Tchétchénie (1994-2000), et rejoint des pays européens, où ils ont performé.
Muhammad Mokaev, Baïssangour Chamsoudinov, Michael Aljarouj, de nombreux athlètes ont quitté leur pays natal pour fuir la guerre et la pauvreté, à différents moments de leur vie. Des noms qui aujourd'hui sont bien connus du MMA international.
