Un surnom qui en dit long. Kazushi Sakuraba a laissé une empreinte indélébile dans l'histoire des sports de combat, devenant une véritable légende au Japon. Avec un palmarès de 26 victoires pour 17 défaites, il a été l'une des figures emblématiques de l'âge d'or du Pride, cette organisation qui a vu le jour après le succès de l'UFC. Mais c’est surtout grâce à ses victoires contre l'une des familles les plus respectées des arts martiaux, les Gracie, que Sakuraba a gagné son surnom légendaire : « The Gracie Hunter ».
Il a traumatisé toute une famille
La famille Gracie, c'est le sommet du jiu-jitsu brésilien. Le plus connu, Royce Gracie, avait fait exploser la discipline en gagnant le tout premier UFC. Ces gars-là étaient capables de soumettre n'importe qui grâce à leur art. Mais il y avait une exception : Kazushi Sakuraba.
Tout a commencé avec Royler Gracie, qui s’est frotté à Sakuraba et a perdu. Pour sauver l'honneur des Gracie, c’est le grand Royce qui monte sur le ring. Leur combat est légendaire, durera presque 1h30, avant que l'arbitre ne l'arrête. Sakuraba gagne encore, et c’est là qu’il devient le fameux « Gracie Hunter ». Au fil de sa carrière, Sakuraba ajoutera d’autres Gracie à son tableau de chasse, comme Ryan et Renzo, renforçant encore plus sa réputation d’ennemi juré de la dynastie.
Un personnage à part entière
Sakuraba était une véritable star au Japon, avec plus de 20 millions de téléspectateurs devant leur télé pour regarder ses combats. Il avait un style bien à lui, toujours un peu décalé, notamment avec ses entrées sur le ring où il portait des masques complètement fous. Mais en dehors du ring, il était aussi connu pour être un gros fumeur et amateur d'alcool, un contraste étonnant quand on pense que pas mal de ses adversaires au Pride étaient sous stéroïdes, ce qui était presque normal à l’époque.
Il a officiellement pris sa retraite en 2015, après un dernier combat au RIZIN, mais même après ça, il n'a jamais vraiment laissé tomber les arts martiaux. La preuve, à 50 ans, il a encore participé à un combat de grappling contre Gilbert Burns, un combattant UFC, prouvant qu'il en avait toujours sous le capot.