Samedi 17 mai, l'Adidas Arena de Paris Porte de la Chapelle accueillera Tony Yoka, champion olympique 2016, pour un combat crucial face au redoutable Arslan Yallyev, invaincu en 16 apparitions sur le ring. Après trois défaites entre 2022 et 2023, le poids lourd français espère reconquérir son public et prouver qu'il est encore compétitif à 33 ans. Il explique avoir traversé une période psychologiquement difficile après sa mauvaise forme.
Une renaissance physique et mentale
« Je n’avais plus de plaisir à m’entraîner, je n’étais pas heureux. Quand vous n’êtes pas heureux d’aller au bout, ça se ressent et ça se voyait sur le ring », confie Yoka dans un entretien à l'AFP lors du média day ouvert aux journalistes, évoquant ses difficultés récentes. Pour se reconstruire, il a déménagé en Angleterre, pris 15 kilos de muscle et intégré Don Charles comme entraîneur. Deux victoires face à Amine Boucetta et Lamah Griggs lui ont permis de rompre avec le cycle de la défaite. Face à Yallyev, classé 38e mondial, le défi est de taille. Yoka, 55e, doit montrer qu’il peut briller au-delà de victoires contre des adversaires modestes. « Je ne veux pas regarder derrière. J’ai appris de mes erreurs et je suis prêt à montrer ce dont je suis capable », affirme-t-il.
Tony Yoka 2.0 🥊
— Les Boxeurs (@LesBoxeursX) May 15, 2025
Arslan Yallyev a du soucis à se faire 💪🏽🇫🇷 pic.twitter.com/wMinXEK724
Un chapitre à terminer en beauté
Ce combat marque la fin d’un cycle pour le Français, qui conclut son contrat avec Canal+. « Il y a un chapitre qui se termine, et on aime les belles histoires. Je veux finir cette partie de ma carrière de la meilleure manière », explique-t-il. Ce retour est aussi une promesse envers son public. « Mon public m’a manqué, et apparemment je leur ai manqué aussi. » Une victoire samedi pourrait raviver cette connexion et replacer Yoka parmi les meilleurs de sa catégorie. Face à Yallyev, Yoka joue gros, mais il semble enfin prêt à relever le défi. À l’Adidas Arena, il pourrait bien trouver la rédemption qu’il cherche depuis deux ans.